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Une des nombreuses molécules dérivées du chanvre, le CBD (cannabidiol) continue de susciter la curiosité des scientifiques du monde entier. De ses effets relaxants aux effets anti douleur, en passant par ses nombreux usages dans le cosmétique, le jardinage et autres domaines de la vie, les qualités tant ventées du cannabinoïde, restent pour la plupart, à être confirmées par des essais cliniques sur les humains. Focus sur les fonctions et la légalité du CBD en France

CBD : qu’est-ce que c’est ? 

L’une des molécules les plus importantes du cannabis est le cannabidiol. Les fonctions de cette substance sont souvent définies en référence à celles du delta 9-tétrahydrocannabidol (THC), d’autant plus que ces 2 cannabinoïdes sont diamétralement opposés par les effets qu’ils produisent. Le THC est connu pour ces effets excitants et étourdissants tandis que le CBD, quant à lui, est réputé pour être apaisant, relaxants et efficace pour soulager diverses douleurs.  

CBD : comment ça marche ? 

C’est dans les années 1940, que le cannabidiol a été découvert par des chercheurs. Mais les scientifiques préféraient se consacrer aux travaux sur le THC, minimisant les bienfaits supposés du CBD. Le professeur Raphael Mechoulam, vétéran et aïeul de la recherche sur le cannabis, découvre le système endocannabinoïde (ECS) dans les années 90. L’ECS est un réseau, de communication entre des produits chimiques du même genre que le chanvre (nommé endocannabinoïdes) et des récepteurs de chaque cellule du corps humain.  L’ECS est connu sous la dénomination de régulateur homéostatique. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il contribue à équilibrer l’esprit et le corps. 

Le THC, active l’ECS. C’est un bon ajustement pour les récepteurs du cerveau, du système nerveux central et pour une activation partielle de l’immunité. À en croire les scientifiques, le CBD interagit aussi avec le système endocannabinoïde, mais de façon indirecte. Il entraverait, toujours selon les scientifiques, l’action de l’enzyme dégradateur de l’anandamide (endocannabinoïde clé appelé ‘’molécule de félicité’’). Par conséquent, le cannabidiol favoriserait la présence d’anandamide plus longtemps dans l’organisme. Cela aura donc pour conséquence, de fortifier le système endocannabinoïde. 

C’est désormais connu, le cannabidiol active bien d’autres récepteurs que les endocannabinoïdes. C’est pourquoi le CBD a des fonctions aussi diversifiées. Il se connecterait aussi, au récepteur responsable de la régulation de : 

  • la perception ; 
  • la douleur ; 
  • l’inflammation ;  
  • la température du corps. 

Ce récepteur, n’est rien d’autre que le TRPV-1. Si le CBD se reconnaît de plus en plus utile pour la santé, qu’en est-il au juste de sa légalité en France ? 

Quel statut pour l’utilisation du cannabidiol en France ? 

La venue sur le marché français des produits cosmétiques à base de CBD, des e-liquides pour cigarettes électroniques, des gélules et bien d’autres, a adouci les contrôles draconiens à propos du CBD (parce que dérivé du chanvre). 

Quelle est donc la réglementation française applicable au CBD ?  

L’emploi du cannabis à des fins commerciales et industrielles, fait exception au principe d’interdiction de toute transaction en rapport avec le cannabis. Sont donc favorisés, les usages pour le marché de :  

  • l’industrie automobile ; 
  • l’industrie textile ; 
  • la papeterie ; 
  • l’oisellerie et de la pêche ; 
  • cosmétique ; 
  • la jardinerie ; 
  • l’alimentation générale et du bâtiment. 

Certaines catégories de cannabis ne contenant pas du tout (ou très peu) de substances psychotropes, sont autorisées à l’industrialisation et à la commercialisation. Mais elles doivent respecter à la fois, les 3 conditions suivantes :  

  • Lister les variétés de cannabis autorisés ; 
  • Seules les fibres et les graines sont permises d’utilisation ; 
  • La teneur en THC des plantes utilisées doit impérativement être inférieure à 0,2 %. 

Conclusion 

Le taux légal de THC est de 0,2 %. Qu’est-ce que cela veut dire concrètement ? Cela stipule, que ce taux est celui relatif à la teneur en THC de la plante qui serait à l’origine de tiers produits. Ce taux n’est pas celui des produits finaux obtenus à base de cannabis.